EXPOSITION DE FOSSILES DE PROVENCE
« Ces merveilleux monstres de pierre
et leurs drôles d’inventeurs »
Venez découvrir certains des plus beaux fossiles régionaux de la collection de Luc Ebbo associés aux oeuvres de l’artiste peintre animalière Sandrot dans une exposition à couper le souffle. Des scènes de chasse entre reptiles marins, un mur de 12 mètres de long présentant plus de 300 ammonites, ou encore des peintures grandeur nature de ces animaux d’un autre temps… Une plongée poétique à découvrir au sein du château pour une expérience inoubliable !
LUC EBBO SANDROT
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Né à Saint André les Alpes en 1976, Luc EBBO va s’intéresser aux ammonites déroulées dès l’âge de six ans pour y consacrer toute sa vie.
Instituteur de profession, Luc bascule à plein temps dans la paléontologie en 2006. Si bien qu’il consacre de plus en plus de temps à la recherche et surtout au nettoyage de ses découvertes en atelier. Cela peut représenter des milliers d’heures sur plusieurs années pour un seul spécimen…
Au fil des ans, sa collection va devenir l’une des plus importantes d’Europe. Le nombre ou la rareté des spécimens qui la composent, parmi lesquels se trouvent de nombreuses nouvelles espèces, sont exceptionnels.
Surtout, Luc va ouvrir de nouvelles voies muséographiques à travers des préparations complexes et encore inédites pour des objets scientifiques. C’est la naissance des « cimetières marins ». Dentelles de pierre où se révèle de véritables œuvres d’art de la Nature jusqu’alors enfouies au cœur des roches.
En 2010, Luc commence une nouvelle thématique de collection appuyée par une méthode innovante : la recherche de restes de grands vertébrés. Malgré leur taille imposante, ces fossiles demeurent les plus difficiles à découvrir.
L’ensemble de cette collection de vertébrés constitue à l’heure actuelle un potentiel scientifique majeur. Car la plupart des fossiles qui la composent sont endémiques du bassin vocontien et n’ont encore jamais été décrits. Le grand nombre de découvertes – près d’une centaine de restes de vertébrés – permet maintenant une observation de leur évolution sur une trentaine de millions d’années.